Trois autrice et auteurs rien que pour vous, de leurs recueils à vos accueils dans la clarté des arcanes de la harpe de Mouna comme en solos. Serpentins d'alambics, dédales tortueux, voix lumineuses stratosphériques et galaxies intimes à cheminer ensemble juste pour voir.
Trois poètes rien que pour toi, tes oreilles, nerfs et autres chairs, si chers à ces trois autrice et auteurs aussi organiques qu’éthérés, trois voix humaines, et une quatrième, la harpe, dans les buées aux surfaces des psychés.
"Harpsychés", à la croisée des interpénétrations de nos intimes, où déposer armes et bannières, où s’animent les figures envisagées des figurants déphasés que des émois gouvernent. Une rencontre, là, d’eux à toi, et six autres entre ces trois que voici quand Lyncée découvre la Hure-langue de Roland, pour Roland la Douceur à l’état brut de Lyncée, et que ce dernier invite Mouna, harpiste, chanteuse et poétesse, et que triangulent les mots des cœurs qui s’enchantent.
Ajustons nos miroirs écorchés et redessinons les reflets ébréchés, que les folies des mondes ne nous tuent avant que nous y consentions. En chemin, allons. Allons dans les dedans et au-delà des dehors, admirer le furtif, l’éphémère, unique permanence. Allons dessous les peaux, en quête des onguents des cœurs, de ceux qui laissent traces de leurs bons soins. Goûtons de ces vers-là, goûtons voir la vie aux lettres comptables de ce qui naît dans les passages des émotions aux mises en forme des pensées.
Un chiffre encore, car Harpsychés c’est une bonne heure et quart que l’on préfère aux mauvaises, qui combine les compositions musicales de Mouna aux vers de Roland et Lyncée comme aux siens. Nous ne verrons plus la mort de la même façon ; nous la verrons, en somme, en miroir du vivant qu’elle façonne.
Que se vivent nos vies !