Ah l’Amour ! La jalousie, le désir, les tromperies, les mensonges... Dans ce spectacle, les personnages vous parlent d’amour et refont le portrait de femmes et d’hommes pour qui « c’est pas facile de s’aimer
tous les jours »… Venez rire de leurs malheurs. Car ces gens-là d’aucune façon ne peuvent vous ressembler.
Un spectacle joyeux et festif à partir de quatre pièces de Courteline revisitées et actualisées.
Distribution :
Comédiens : Karine Dubé, Praline Michel, Bertrand Pineau
Compositeur et interprète : Pamphile
Auteur, adaptateur et metteur en scène : Henri Mariel
A partir de quatre pièces de Courteline
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Avis de spectateurs en décembre 2023 :
« Un spectacle drôle, joyeux et intelligent... À découvrir absolument...
« Magnifique spectacle, plein d’énergie et de bonne humeur ! »
« Très belle mise en scène et superbe jeu d’acteur. Corps, voix, présence. »
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Courteline (1858-1929) met en scène et en dérision les travers de son époque. Oui, il est normal d’avoir une jeune femme que l’on entretient qui vous trompe. On rit de sa situation de bon bourgeois à la fin du XIXème siècle. Le théâtre est une catharsis, une purge de l’âme et c’est bien ce que le rire de cette époque déverse dans les salles de spectacle. Mais comme pour Labiche et Feydeau, avec Courteline il y a un second degré du rire, acerbe et « jaune ».
Patrice Chéreau a monté Le crime de la rue Lourcine en ne jouant pas la dernière scène de la pièce, celle qui révèle aux protagonistes qu’ils ne sont pas des assassins. Cette omission laissait apparaître la dimension dramatique d’une pièce qui se veut distrayante et l’horreur des pratiques et sentiments de la bourgeoisie.
Chaque époque a le théâtre qui lui correspond. De la tragédie grecque au drame bourgeois, la question humaine ne se pose pas de la même façon. Les enjeux ne sont plus les mêmes. Mais le théâtre reste néanmoins ce miroir d’interrogation d’une société.
Le projet ici n’est pas de supprimer la part d’amusement des pièces. Mais, au contraire, en redonnant à chaque scène son enjeu d’humanité, de renforcer ce rire. De retrouver cet équilibre du rire et des pleurs, cette ligne fragile et sensible qu’il est à chaque moment possible de franchir d’un côté ou de l’autre.